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1. Le diagnostic cliniqueLe diagnostic est un moment crucial du traitement du SOPK, car il permet d’identifier les patients qui ont un SOPK et de mettre en place le traitement le plus adapté.
Le diagnostic est fait par un médecin spécialiste : un endocrinologue qui connaît bien le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), un endocrinologue qui n’a pas de connaissances en SOPK ou encore par un gynécologue qui connaît le SOPK. Le diagnostic se fait après plusieurs examens :
Le diagnostic est d’autant plus important dans la mesure où la prise en charge de la maladie nécessite des changements d’hygiène de vie, de régime alimentaire et d’anxiolytiques.
Dans un premier temps, le médecin spécialiste peut faire un bilan sanguin pour rechercher les anomalies de l’hypophyse et des ovaires :
Dans le bilan sanguin, un taux élevé de prolactine pourrait indiquer un SOPK mais un taux élevé d’aldostérone pourrait indiquer une carence en androgènes.
Le diagnostic immunologique permet de vérifier que les cellules de SOPK sont présentes dans les ovaires et la glande thyroïde. Le test immunologique permet de détecter la présence d’anticorps spécifiques du SOPK chez la patiente.
Il est réalisé en première intention par un médecin spécialiste qui connaît le SOPK.
Ce test peut être complété par une analyse des follicules antraux et des corps d’ovocytes.
Le diagnostic génétique permet de détecter des anomalies génétiques à l’origine du SOPK. Il permet de mettre en place un protocole de soins et de traiter les patientes qui ont une maladie génétique.
Le diagnostic génétique est réalisé par un médecin spécialiste en endocrinologie qui connaît les anomalies génétiques et qui connaît le syndrome des ovaires polykystiques.
Le diagnostic génétique permet de détecter le gène à l’origine du SOPK et d’évaluer les risques de maladies génétiques.
Le traitement vise à corriger les anomalies du SOPK pour en améliorer le contrôle et à éviter les complications.
Il se fait en plusieurs étapes et doit être suivi par un médecin spécialiste du SOPK.
Avant toute chose, le médecin spécialiste qui suit une patiente atteinte du SOPK va devoir s’assurer de sa compliance au traitement (réponse au traitement), évaluer sa tolérance au traitement, et évaluer ses besoins en hormonothérapie dans la mesure où les patients ayant un SOPK peuvent avoir des besoins différents en fonction de la sévérité de la maladie.
Le traitement est d’autant plus important que la maladie est chronique, car la prise en charge du SOPK nécessite des changements d’hygiène de vie (réduction des risques de maladies cardiovasculaires, perte de poids, arrêt de la cigarette et du tabac) et de régime alimentaire (changement d’alimentation et de mode de vie).
Le traitement du SOPK est composé de plusieurs étapes :
La prise en charge du SOPK doit prendre en compte le sexe et l’âge de la patiente.
En effet, la prise en charge du SOPK nécessite de modifier le mode de vie du patient et de prendre des médicaments.
Les médicaments sont divisés en deux catégories :
La première catégorie regroupe les médicaments qui diminuent la production d’hormones et la deuxième catégorie les médicaments qui augmentent la production d’hormones.
Les médicaments qui diminuent la production d’hormones comprennent des médicaments qui permettent de diminuer la production de prolactine :
La contraception orale permet de diminuer les effets indésirables des hormones sur la femme.
Il existe plusieurs méthodes de contraception orale :
Le choix d’une méthode contraceptive orale doit être effectué après un diagnostic précis et après avoir discuté avec son médecin spécialiste de la méthode qui correspond à son mode de vie et de ses éventuels besoins.
La prise d’hormones nécessite un changement d’hygiène de vie, car elle diminue la synthèse des œstrogènes et favorise la synthèse des androgènes.
Le changement d’hygiène de vie comprend la réduction du stress, la perte de poids et l’arrêt du tabac et de la cigarette électronique.
La prise d’hormones nécessite la réalisation d’un bilan sanguin complet comprenant un bilan sanguin, un bilan endocrinologique et un bilan endocrino-lipidique complet.
Les femmes qui ont un SOPK doivent prendre des hormones pour gérer le contrôle de la réserve folliculaire, car les ovaires polykystiques sont incapables de produire des ovules.
Les femmes atteintes de SOPK doivent éviter le tabagisme, arrêter la cigarette et la cigarette électronique et réduire leur consommation de graisse.
Les femmes atteintes de SOPK doivent suivre un régime alimentaire faible en calories et pauvre en graisses et pratiquer une activité physique modérée.
Les femmes atteintes de SOPK doivent prendre de l’oestrogène afin de réduire la synthèse des androgènes et de favoriser la synthèse des œstrogènes.
Les femmes atteintes de SOPK doivent suivre un traitement hormonal afin de contrôler la réserve folliculaire.
En cas d’ovariectomie chirurgicale, le SOPK doit être traité afin d’éviter les complications de l’ovariectomie (augmentation de la taille des ovaires, diminution du volume de l’utérus, absence de fécondation et de grossesse, saignements après la chirurgie).
Pour prévenir le SOPK, il est important d’adopter un mode de vie sain, de limiter le stress et de suivre un régime équilibré et hypocalorique.